
Style soigné, ambiance cosy et zones de partage conviviales : les nouveaux espaces de coworking ne sont plus des plateaux de bureaux. Exemple avec un projet imaginé par Icade.
Paris-Orly-Rungis est le premier pôle économique du sud parisien, avec 68 bâtiments représentant 400.000m², où travaillent quotidiennement 16.000 personnes. Au centre de cette zone tertiaire francilienne, Icade a choisi de transformer le rez-de-chaussée d’un immeuble en un espace spécialement conçu pour les startups. LYSEN a participé au projet en réalisant la partie électrique, courants forts et courants faibles.
« Nous avons lancé un appel d’offres pour le compte d’Icade, explique, Germain Canuet, chef de projet chez AMI Conseil, qui assurait la maîtrise d’œuvre du projet. Nous avions un descriptif complet et LYSEN est sorti en première position, tant sur le prix que sur la qualité de l’offre. C’était une première pour moi, mais ma société avait déjà travaillé avec LYSEN sur d’autres opérations. »
« C’est un projet sympa, commente Franck-Olivier, directeur de LYSEN, avec une logique complètement décalée par rapport aux plateaux de bureaux habituels : il y a des espaces plus ou moins grands, des zones communes, un espace cuisine... Et surtout, sur une bonne partie, il n’y a pas de faux plafonds. On sent que c’est une tendance architecturale forte de supprimer les faux plafonds dans ces lieux qui reprennent certains codes des ambiances semi-industrielles. Il est alors impératif que tous les câbles soient bien rangés et que tout soit correctement distribué. »
« C’était la principale complexité du chantier, confirme Germain Canuet. Comme il n’y a pas de faux plafonds sur les deux tiers du site, cela oblige à avoir des synthèses techniques et esthétiques assez poussées, puisque tout est visible. » Les chemins de câbles ont ainsi été placés dès le départ. Le climaticien a ensuite posé ses gaines, puis tous les plafonds ont été peints, pour tout cacher. Les chemins de câbles sont peints en noir, comme dans un cinéma. Ensuite, LYSEN a tiré tous ses câbles. Certains luminaires sont encastrés dans du faux plafond, peint en noir, tout comme les détecteurs ou même les goulottes qui descendent le long d’un mur lui aussi noir.
« On avait une grande quantité d’espaces, de luminaires, de mobiliers et d’aménagements, poursuit Germain Canuet. Il y avait sept ou huit organisations différentes, selon les zones. Dans cette pépinière, les espaces de coworking visent, en effet, vraiment des startups qui auront, par exemple, de 1 à 5 employés. Il s’agit donc d’environnements pour travailler en solo, à deux ou quatre. » La délimitation de chaque zone s’exprime aussi par l’esthétique, explique Franck-Olivier : « Dans un même périmètre de bureau, il peut y avoir quatre types de moquette, car l’architecte a souhaité représenter différents champs de culture. »
Durant les trois mois et demi qu’a duré le chantier, LYSEN s’est chargé des courants forts et des courants faibles (comme le réseau informatique). Pour l’éclairage dans les bureaux, des détecteurs de présence ont été nichés dans le plafond ; il n’y a donc pas d’interrupteurs. L’architecte a sélectionné les luminaires, des éclairages qui allient le fonctionnel à l’esthétique. « Sur l’éclairage, tout était sur DALI et dimmable, ce qui demandait une préparation et un zoning poussés », détaille Germain Canuet.
À l’heure du bilan, le chef de projet d’AMI Conseil conclut : « Les relations ont vraiment été bonnes avec LYSEN. Nous avons pu faire le point quotidiennement et efficacement. Les synthèses, les adaptations, l’exécution… dans l’ensemble, tout était qualitatif. » Une évaluation appréciée par l’équipe de LYSEN qui démontre son aisance à produire un travail minutieux et esthétique.
Commentaires
Lysen expert des nouveaux environnements tertiaires dediés aux Start Up. Magnifique référence !