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Legrand connecte l’éclairage de sécurité

Le fabricant français ajoute des fonctions communicantes aux installations existantes d’éclairage de sécurité, sans avoir à tout remplacer. Une solution économique pour un diagnostic à distance.

L’éclairage de sécurité est l’une des composantes essentielles de la sécurité des bâtiments. Il est obligatoire dans les établissements recevant du public (ERP), les établissements recevant des travailleurs (ERT) et dans certains bâtiments d’habitation. « Sur le marché français, Legrand a une importante part de marché, nous sommes l’un des leaders avec un important parc installé, notamment en région parisienne. L’éclairage de sécurité centralisé, avec un adressage de chaque bloc de secours (éclairage de sécurité adressable), existe déjà depuis plusieurs années chez Legrand. Mais ces installations connectées avec une gestion centralisée sont généralement destinées à des bâtiments de taille très importantes avec des exigences très fortes en termes de sécurité et maintenance, comme des hôpitaux ou de grands immeubles de bureaux. Elles nécessitent un investissement matériel important et une mise en service relativement technique. La nouvelle solution que nous lançons s’inscrit dans le cadre d’Eliot, le programme des objets connectés de Legrand. Elle permet de connecter une installation neuve ou existante de blocs d’éclairage de sécurité dans le petit et le moyen tertiaire, sans câblage supplémentaire ou sans avoir à tout remplacer », explique Thibault de Dinechin, responsable commercial tertiaire et industrie courant faible chez Legrand.

Sans permettre l’adressage le plus fin, cette nouvelle solution n’en offre pas moins des services de maintenance à distance, via une télécommande IP au niveau du bâtiment ou via une télécommande GSM (le réseau de téléphonie mobile). Sur un parc nouveau ou existant de blocs d’éclairage de secours, on pourra ainsi réaliser des télédiagnostics et savoir à tout moment ce qui se passe sur son installation, et recevoir des alertes en temps réel.

L’éclairage de sécurité a deux fonctions, rappelle Fabrice Morton, responsable marketing de l’offre produits de sécurité du groupe Legrand : « Permettre d’abord l’évacuation rapide du public d’un établissement, en assurant le balisage des cheminements et des dégagements à utiliser. Si je devais prendre une image, ce serait celle du Petit Poucet qui sème des cailloux pour savoir quel chemin utiliser pour ressortir de la forêt. Selon les types de locaux, une seconde fonction, disons d’antipanique ou d’ambiance, doit concrètement maintenir un éclairage minimum en cas de disparition secteur au niveau de l’établissement. » Lorsqu’il y a une coupure de courant dans le bâtiment, en cas de sinistre ou autre, les produits, habituellement en mode veille, passent ainsi en mode secours et prennent leur pleine puissance lumineuse : ils varient d’un flux de 3 lumens (l’état de veille) à un flux de 45 lumens pour les BAES d’évacuation, précise l’expert.

Mais déployer une installation ne suffit pas. La réglementation impose aussi que le responsable d’établissement contrôle régulièrement et maintienne en parfait état de fonctionnement ses installations de sécurité. « Les tests imposés aujourd’hui sont de deux types, souligne Fabrice Morton. Des tests mensuels, pour s’assurer que le produit est fonctionnel, notamment au niveau des sources lumineuses de secours, et des tests semestriels d’autonomie. Les produits installés dans les ERP et ERT doivent avoir une autonomie d’une heure, et de cinq heures dans les bâtiments d’habitation. C’est réglementaire et incontournable. »

Il existe aujourd’hui des produits dits SATI, c’est-à-dire à système automatique de test intégré, qui effectuent eux-mêmes un test en automatique, le résultat étant affiché sur la façade du bloc grâce à des voyants de couleur : vert s’il est fonctionnel, orange s’il présente un défaut (de lampe de secours, d’autonomie si les accumulateurs sont défaillants…). « Mais pour vérifier l’état d’une installation, le mainteneur doit se déplacer, passer devant chaque produit pour identifier de manière unitaire si le produit est fonctionnel ou non. C’est une obligation très chronophage », poursuit Fabrice Morton.

La nouvelle approche d’installation connectée facilite le diagnostic à distance. Son principe ? De manière réglementaire, les bâtiments doivent être équipés d’une télécommande de mise au repos, une sorte d’interrupteur général permettant, pendant les périodes de non-exploitation des bâtiments, de mettre l’installation en mode repos. Si le courant est coupé pendant ces périodes, le bloc ne passe pas en mode secours pour ne pas affecter son autonomie. La ligne de télécommande (une simple paire) est donc déjà raccordée à tous les blocs. Avec la nouvelle gamme de produits, c’est la télécommande qui devient la passerelle connectée. Elle permettra de communiquer vers l’extérieur pour effectuer le diagnostic à distance. Un apprentissage est lancé par la télécommande, avec une mémorisation du nombre de blocs installés dans l’établissement.

« La télécommande est compatible avec nos blocs actuels SATI AutoDiag, explique Fabrice Morton, donc avec les installations existantes Legrand. En remplaçant simplement sa télécommande, un propriétaire pourrait, par exemple, faire migrer son installation existante vers une solution communicante. Une fois l’installation connectée, on peut l’exploiter à distance avec une Web App, pour la consulter et identifier si l’on a un ou plusieurs produits en défaut. Les blocs envoient les informations sur le bus vers la télécommande, qui les transmet dans un Cloud dédié, sur lequel vient se connecter la Web App. Si des produits sont défectueux, le système donnera leur référence et la nature de la panne qui les affecte. L’installation n’est pas adressable, donc on n’ira pas jusqu’à localiser le produit défectueux dans l’établissement, mais on saura qu’il y a “n” blocs qui présentent un défaut, affectés par exemple par un problème d’autonomie ou une ligne de commande coupée, voire un produit qui a été volé. On connaîtra la référence commerciale des produits, leur type (étanche, non étanche, antidéflagrant…), et la nature de la panne qui affecte une référence commerciale. »

Une fonction d’alerte paramétrable peut également être activée. Elle permet l’expédition d’un email à un ou plusieurs contacts pour indiquer que l’installation présente un défaut de fonctionnement.

« On a voulu une Web App intuitive et multisupport, accessible sur smartphone, tablette et ordinateur. Elle permet l’édition d’une fiche d’intervention pour le mainteneur, avant sa tournée : elle indique toutes les informations que j’ai citées, mais aussi le nombre de pièces détachées à prévoir pour rétablir l’installation. Et il est également possible d’éditer des rapports d’état pour les indexer dans le registre de sécurité de l’établissement, qui est en quelque sorte le carnet de santé du bâtiment », confie l’expert.

Avec cette solution, qui s’adresse aux installations neuves et aux installations existantes équipées des produits de sa marque, Legrand cible le petit et le moyen tertiaire, sur des exploitations monosite ou multisites. Par exemple les collectivités territoriales et les établissements publics – crèches, mairies, écoles… – dont le responsable technique doit superviser plusieurs sites à des endroits différents. Le mainteneur aura ainsi une vue globale et en temps réel de tout son parc, sans attendre qu’une personne passe dans le cadre d’une tournée de vérification. Cela lui permettra d’organiser au mieux ses interventions sans perte de temps et en sachant préalablement la nature des réparations à effectuer.

 « Le système est limité à 63 blocs par télécommande. Un hôtel d’environ 70 chambres sur 3 ou 4 étages nécessite, par exemple, moins de 50 blocs. On est sur du “mass market”, sachant que sur le marché, il y a en moyenne 16 ou 17 blocs par télécommande », estime Fabrice Morton.

Dernier point important : la ligne de télécommande restant identique, sans nécessiter d’adressage au niveau de chaque bloc, la solution est économiquement compétitive. « La nouvelle offre connectée est à un prix calculé de la même manière que l’offre qu’elle remplace au catalogue, » conclut Fabrice Morton.


En tant que partenaires de Legrand, les entités PELATIS, LYSEN et ROGER DUBOIS sont toujours précurseurs pour proposer et déployer nos dernières innovations !




Ecrit par Michel Sapranides
Publié le : 7 Mai 2019
Innovations

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